Tu reste fermé dans ton coquillage, furieux contre tout le monde… celui-là est mauvais, celui-là e fou, celui-là est hypocrite, celui-là est…je sais, d’une certaine façon, impossible…Tu ne sais pas même sourire, à peine si tu dis un mot, et celui-là est toujours de répulsion…
Tu reviens toujours dans le passé en disant que tu ne peux pas pardonner ce que (selon toi) les autres ont fait mal, quant à toi, et ce que tu n’as pas fait, quant à toi aussi…
Tu vis avec rage dans le passé, et laisse vide le présent, pour qu’il se transforme aussi dans un passé, contre lequel tu serais de nouveau furieux…
Pardonne, en comprenant que le passé ne peut pas être changé, tandis qu’en s’impliquant, on peut faire de présent un motif de détente, non seulement de tristesse…
On porte tous une faute, réelle ou imaginaire…seulement tu – la victime, seulement tu fatigué à supporter: la malice de l’un, la folie de l’autre, la stupidité (parfois de tous), le narcissisme de quelqu’un, l’impossibilité de bonheur de quelqu’un d’autre…
Je crois que de ton anniversaire je vais te faire cadeau un miroir spécial, l’un dans lequel tu vas voir ton âme tracassée par tant de rage avec laquelle tu essayes de changer ton passé, qui, l’on sait trop bien tous le deux, n’a pas été si noir comme tu le décris.
À regret, pour un ami qui se tue chaque jour…
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