Café avec goût de Novembre, de toi...

Une odeur de café avec gout de Novembre se disperse, me titille les narines et m’embrasse de tout point. Des gens grelottés attendent la couleur verte du sémaphore qui tarde d’apparaitre. Les serviettes pleines et les conversations entassées me disent qu’ils se dirigent vers le boulot, j’ai peur qu’ils ne soient pas en retard (c’est déjà presque 9 heures). Les cafés sont déjà pleins (quelle surprise, n’est-ce pas ?), les journaux de matin sont lus et relus. Des sourires perdus apparaissent à l’horizon. Les vapeurs du jour de Novembre se mélangent avec les nuages de la fumée de cigarette et avec l’arome du café noir.

Il fait chaud dans le café, la musique se joue en sourdine, et les mots flottent dans l’air. De la boite aux souvenirs de la poche de l’âme – le cœur se rompe comme une vague, se trouble comme le vent, se déchaîne comme une mer orageuse, comme la fumée de cigare. Le café coule noir dans mes veines, je sens son gout amer, brûlant et je l’aime et je le hais et j’en veux encore et j’en ai assez.

Je voudrais pouvoir te toucher.. Aigre-doux c’est le café, je te sirote doucement, je te savoure, je sourire. Quand je te tiens dans mes bras, je sens douleur, t’est loin, doux et amer, mais toujours brûlant, t’es un atome dans les molécules de mon âme. Nos lèvres touchent violemment, les larmes se consument dans les regards. Il pleut et il fait tard et je dois partir, mais ca ne fait rien.. demain quand je bois du café de nouveaux, je me souviendrais de toi..

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