En réalité je passais accidentellement par là, comme si je savais faire autrement, mais je ne pose plus de questions; au fond, j’étais venue voir s’il y a encore des choses qu’on peut dire…En plus, tu le sais aussi, nous sommes trop vieux pour les paroles qui roulent sur nos lèvres.
Autre conversation ratée s’entassait dans notre regard, parfois, je me limiterais à une imaginaire dans laquelle toi et moi, nous asseyons nulle part autour d’une table, en se traînant de delà au dehors.
Je suis sûre qu’on n’a plus besoin de mots, et une telle situation ne restera qu’une fantasme… quand je rêvais me perdre dans les jeux au derrière des cloisons mes temples brûlaient en descendant l’escalier.
Mais il est d’autant moins simple de suivre les ombres embrasser la toile qui se déchire.
Toujours, tu me disais, il y a un prétexte pour un contexte, on peut allumer encore une cigarette, le prompteur va rendre quelques unes de mes pensées usuelles.
Je suis sûre que tu sais encore ce qui va se passer…
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